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Estimation d’un Bien Immobilier au Monténégro : Méthodes, Erreurs à Éviter et Conseils d’Experts pour Vendre au Juste Prix

Dans un marché monténégrin en plein développement, où l’immobilier haut de gamme attire de plus en plus d’investisseurs internationaux, l’estimation juste d’un bien immobilier est un facteur clé pour réussir une vente dans les délais, au bon prix. Que ce soit à Tivat, Budva, Kotor ou Herceg Novi, afficher un prix trop élevé peut provoquer un désintérêt immédiat. À l’inverse, sous-évaluer un bien mène à une perte financière directe, parfois significative.

Comme dans d’autres pays, le premier mois de diffusion d’une annonce est crucial au Monténégro. Les acheteurs internationaux – notamment francophones – sont attentifs aux nouveaux biens immobiliers sur le marché, et un prix mal calibré peut nuire à la visibilité. Les propriétés de luxe en bord de mer, par exemple, ont un nombre de comparables limité : chaque erreur d’estimation peut coûter des dizaines de milliers d’euros.

Une estimation rigoureuse, fondée sur des données réelles (ventes locales, état du bien, potentiel locatif, spécificités du quartier) est donc essentielle pour maximiser la valeur du bien sans freiner la transaction.

 

Comprendre ce qu’est une estimation d'un bien immobilier.

L’estimation d'un bien immobilier consiste à déterminer la valeur marchande actuelle d’un bien, sur la base de caractéristiques objectives, d’éléments comparatifs, et de l’état du marché local. Elle est souvent réalisée par une agence immobilière, un expert indépendant ou un professionnel mandaté par une banque ou un cabinet notarial.

Contrairement à une expertise immobilière certifiée, l’estimation n’a pas de valeur juridique, mais elle reste indispensable pour fixer un prix de mise en vente cohérent. Elle prend en compte :

  • L’emplacement (proximité de la mer, quartier touristique, marina…),

  • L’état du bien, les matériaux, les finitions,

  • La surface, l’agencement, la vue,

  • Le potentiel de location ou de revente,

  • Le contexte économique local (taux d’intérêt, demande étrangère…).

 

Différence entre estimation et expertise immobilière

Au Monténégro, il convient de distinguer :

  • L’estimation immobilière, généralement gratuite, réalisée par une agence locale dans le cadre d’un mandat ou d’un projet de vente,

  • L’expertise immobilière, payante, réalisée par un expert certifié, souvent exigée dans les cas de succession, divorce, donation ou contentieux.

L’expert foncier ou immobilier est habilité à délivrer un rapport officiel, pouvant être présenté devant les juridictions ou les administrations fiscales. Ces rapports incluent des références cadastrales, une analyse structurelle, des comparatifs documentés, et une méthode de valorisation argumentée.

 

Le rôle du marché local et des tendances

Au Monténégro, les écarts de prix peuvent être très importants d’une ville à l’autre, voire d’un quartier à l’autre (centre historique, zone touristique, hauteur avec vue, résidence neuve…).

Par exemple :

  • Un appartement neuf avec vue mer à Porto Montenegro (Tivat) peut valoir jusqu’à 12 000 €/m²,

  • Tandis qu’un appartement similaire dans un immeuble ancien à Bar peut être estimé à 1 800 €/m².

L’analyse du marché local inclut :

  • Le nombre de biens disponibles dans la zone,

  • Le temps moyen de vente constaté,

  • Les prix réellement conclus (et non ceux affichés),

  • Les projets d’aménagement ou d’infrastructures à venir (routes, hôtels, ports…).

Une bonne estimation repose donc sur une connaissance fine du tissu local et des tendances à court terme.

Les méthodes d’estimation d’un bien immobilier au Monténégro

La méthode par comparaison

C’est la méthode la plus couramment utilisée par les agences immobilières monténégrines. Elle consiste à comparer le bien immobilier avec des transactions similaires récentes, situées dans la même zone géographique et présentant des caractéristiques proches (surface, type de bien, prestations, vue…).

Au Monténégro, cette méthode est parfois limitée par le manque de transparence sur les prix de vente réels, en particulier dans les biens de luxe vendus off-market. Il est donc essentiel de faire appel à un professionnel expérimenté, capable de mobiliser ses propres références internes.

Exemple :
Si un appartement de 100 m² avec terrasse à Budva – Becici s’est vendu récemment 380 000 €, et que votre bien possède une vue mer plus dégagée et des équipements plus récents, une plus-value de 5 à 10 % pourra être justifiée.

 

La méthode par capitalisation des revenus

Très utilisée pour les investissements locatifs, cette méthode repose sur le revenu annuel généré par le bien, divisé par un taux de rendement attendu.

Formule :
Prix estimé = Revenu locatif annuel / Taux de rendement brut

Par exemple :
Un appartement loué 15 000 €/an en location saisonnière à Tivat, avec un rendement visé de 6 %, vaudra environ 250 000 €.

Cette méthode est appréciée des investisseurs étrangers, notamment ceux qui achètent des biens dans des résidences hôtelières avec gestion locative intégrée (Portonovi, Lustica Bay, Boka Place…).

 

La méthode par coût de remplacement

Moins courante, cette méthode s’applique aux biens atypiques ou rares : villas d’architecte, bâtiments classés, maisons de caractère dans la vieille ville de Kotor, etc.

Elle repose sur :

  • Le coût de reconstruction à neuf,

  • Déduction faite de la dépréciation liée à l’âge, à l’état, ou aux normes,

  • Et l’estimation de la valeur foncière du terrain.

Elle est utile lorsque les comparables n’existent pas ou lorsque le bien présente une valeur historique ou architecturale singulière.

 

Les outils d’estimation en ligne : pratiques mais imprécis

Quelques plateformes locales ou internationales permettent aujourd’hui d’obtenir une estimation rapide en ligne. Toutefois, leur fiabilité est limitée pour le marché monténégrin, car :

  • Les bases de données ne sont pas toujours actualisées,

  • Les ventes off-market ne sont pas intégrées,

  • Les spécificités du bien (vue, orientation, prestations, copropriété) ne sont pas prises en compte.

De nombreux propriétaires corrigent fortement leur prix initial après la visite d’un professionnel local, preuve que les outils automatiques doivent servir de point de départ, mais jamais de base unique.

Les critères qui influencent fortement l’estimation

Emplacement et environnement

Le critère le plus déterminant reste l’emplacement du bien. Au Monténégro, la proximité de la mer, la vue dégagée sur la baie, ou la situation dans un complexe résidentiel haut de gamme peuvent faire doubler, voire tripler le prix au mètre carré.

Exemples :

  • Un appartement à Porto Montenegro avec vue sur la marina : jusqu’à 12 000 €/m².

  • Un bien identique à Bar ou Ulcinj sans vue : 2 000 à 3 000 €/m².

L’environnement immédiat pèse aussi dans la balance :

  • Quartier calme ou touristique ?

  • Accès piéton, plage privée, marina, services ?

  • Proximité des écoles internationales, transports, ou aéroport (notamment à Tivat) ?

Ces éléments influencent non seulement la valeur de marché, mais aussi la facilité de revente.

 

Superficie et agencement du bien

La surface brute est une base de calcul, mais au Monténégro, c’est souvent la surface pondérée (tenant compte des terrasses, balcons, mezzanines…) qui reflète mieux la valeur réelle.

Un appartement bien agencé, lumineux, avec peu de couloirs ou de perte d’espace, est nettement mieux valorisé qu’un grand volume mal distribué.

📌 Une terrasse exposée sud avec vue mer peut valoriser le bien de 10 à 20 %, même si la surface intérieure reste moyenne.

 

État général, finitions et potentiel de rénovation

L’état du bien est un critère clé, notamment dans les programmes plus anciens (Budva centre, Bar, Herceg Novi). Les biens rénovés récemment, avec :

  • Cuisine sur mesure,

  • Matériaux nobles (pierre locale, bois massif, marbre…),

  • Isolation phonique et thermique moderne,

  • Domotique ou équipements connectés,

… se vendent bien plus rapidement et avec une plus-value de 10 à 15 % par rapport aux biens similaires nécessitant des travaux.

À l’inverse, la présence de vétusté, d’humidité, ou de copropriété mal entretenue entraînera une décote systématique.

 

Performance énergétique et consommation

Même si le Monténégro n’a pas encore imposé de diagnostic DPE obligatoire comme en France, la performance énergétique est de plus en plus surveillée par les acheteurs étrangers, notamment pour des raisons de confort et de coûts.

Un bien bien isolé, avec chauffage au sol, pompe à chaleur, triple vitrage, est beaucoup mieux perçu qu’un appartement mal chauffé ou énergivore.

Les nouveaux projets labellisés « durables » ou construits selon des standards environnementaux européens (ex. Boka Place à Tivat) bénéficient d’une valeur de marché supérieure de 5 à 10 %.

 

Présence d’extérieur : balcon, terrasse ou jardin privé

Un balcon avec vue mer ou une terrasse sur le toit peut faire une énorme différence sur le littoral monténégrin. La demande pour des extérieurs a explosé depuis 2020, notamment auprès des télétravailleurs et semi-résidents internationaux.

Les plus-values constatées :

  • +8 à 15 % pour un balcon ou loggia bien exposé,

  • +15 à 25 % pour une terrasse de grande surface (> 30 m²) avec vue mer ou montagne,

  • Un jardin privatif dans une résidence neuve ou en duplex est également très recherché par les familles.

Agents immobiliers, notaires ou experts : qui choisir ?

Au Monténégro, comme en France, plusieurs professionnels peuvent intervenir dans le cadre d’une estimation immobilière. Le choix du bon interlocuteur dépendra du contexte de la vente (privée, judiciaire, succession, indivision) et du type de bien concerné.

L’agent immobilier local

C’est le professionnel le plus souvent sollicité. Il dispose :

  • D’une connaissance fine du marché local (prix réels, délais de vente, typologies de clients),

  • D’un accès aux biens comparables,

  • Et d’une capacité à valoriser les atouts du bien pour la mise en marché.

L’estimation est généralement gratuite, dans le cadre d’un mandat de vente exclusif ou semi-exclusif. Il peut aussi proposer des services de home staging ou de photos professionnelles pour maximiser le potentiel de revente.

Le notaire

Moins courant que dans le système français, le notaire monténégrin n’est pas un officier public indépendant, mais un professionnel privé agréé par l’État. Il intervient obligatoirement pour authentifier les actes de vente, mais peut également fournir une évaluation neutre et objective, notamment en cas de :

  • Succession ou divorce,

  • Partage de patrimoine,

  • Vente impliquant des étrangers ou une société.

Ses estimations, bien que plus rares, sont juridiquement solides.

L’expert immobilier indépendant

Dans les cas complexes (biens atypiques, litiges, expropriations, bâtiments anciens...), il est préférable de faire appel à un expert agrée (souvent diplômé en architecture ou ingénierie foncière).

Ses rapports sont :

  • Payants,

  • Structurés selon des normes européennes,

  • Et peuvent servir de base pour un contentieux ou une expertise judiciaire.

 

Le coût d’une estimation professionnelle au Monténégro

  • Gratuit si elle est réalisée par une agence immobilière dans le cadre d’un mandat,

  • Environ 150 à 400 € pour un rapport notarié ou une estimation simple par un expert,

  • Jusqu’à 1 000 à 2 000 € pour une expertise complète et opposable en justice (ex : biens industriels, division de terrain, indivision conflictuelle…).

Il est donc essentiel de bien identifier l’objectif de l’estimation d'un bien immobilier avant de choisir son interlocuteur.

 

Que garantit réellement un professionnel ?

Faire appel à un professionnel local permet :

  • D’éviter la surévaluation liée à l’affect,

  • De s’appuyer sur des comparables de qualité,

  • De bénéficier d’un regard extérieur objectif,

  • Et de disposer d’un argument de négociation solide auprès des acquéreurs ou investisseurs.

Dans un marché encore jeune, peu encadré et en mutation rapide, le recours à un professionnel expérimenté est souvent la clé pour vendre efficacement, sans erreurs stratégiques.

Les erreurs courantes à éviter lors d’une estimation

C’est une erreur fréquente, notamment chez les étrangers ayant acheté un bien dans un contexte différent (marché haussier, période d’avant-crise, programme en VEFA). Le prix d’achat ne doit jamais servir de repère unique, car il ne reflète pas :

  • L’état actuel du bien,

  • L’évolution du quartier,

  • Les normes de construction en vigueur,

  • Ni l’offre concurrente du moment.

Exemple : un bien acheté à Budva en 2019 pour 220 000 € peut valoir aujourd’hui entre 180 000 € et 260 000 €, selon les tendances du secteur et son état de conservation.

 

Surestimer en raison de l’attachement émotionnel

Un appartement avec vue mer, rénové avec soin, où l’on a passé des étés inoubliables, est souvent surévalué par son propriétaire. Or, les souvenirs personnels ou le temps investi dans les travaux ne justifient pas automatiquement une surcote.

L’acheteur, lui, jugera objectivement :

  • La surface utile,

  • L’exposition,

  • L’état de l’immeuble,

  • Et le prix des biens concurrents à prestations comparables.

Une surestimation émotionnelle ralentit la vente, génère peu de visites et conduit souvent à des baisses de prix successives… contre-productives.

 

Négliger les frais annexes

Une estimation pertinente doit intégrer les coûts à prévoir pour l’acheteur :

  • Travaux d’entretien (peinture, fenêtres, plomberie),

  • Charges de copropriété (souvent élevées dans les résidences avec piscine, ascenseur, gardien),

  • Impôt foncier annuel,

  • Rénovation énergétique ou accessibilité, si nécessaire.

Ces postes influencent directement le budget final de l’acquéreur, et donc sa disposition à payer le prix affiché.

 

Sous-estimer l’impact des délais de vente

Un bien affiché à un prix irréaliste peut rester en ligne plusieurs mois sans trouver preneur. Résultat :

  • Surcoût d’entretien (taxes, ménage, frais de copropriété),

  • Perte d’opportunités d’achat parallèle,

  • Déclassement de l’annonce sur les plateformes immobilières.

Sur le marché monténégrin, un bien estimé au juste prix se vend en général entre 45 et 90 jours. Au-delà, il peut être perçu comme « invendable », même s’il est de qualité.

Cas pratiques : comment estimer différents types de biens au Monténégro

Estimer un appartement en ville côtière

L’estimation d’un appartement dans une ville comme Budva, Tivat ou Kotor repose principalement sur trois critères :

  • La vue (mer ou montagne),

  • La proximité des plages, marinas, et commerces,

  • L’état de la copropriété et les services inclus (piscine, sécurité, ascenseur).

Un appartement de 90 m² avec vue mer et terrasse à Tivat, situé dans une résidence récente, peut être estimé autour de 500 000 €, tandis qu’un bien similaire sans vue ou dans un immeuble ancien en étage bas tombera autour de 250 000 à 300 000 €.

À noter que la surface pondérée s’applique aussi ici : une terrasse de 20 m² bien exposée est souvent valorisée à 30-40 % de sa surface réelle.

 

Estimer une maison individuelle en périphérie

Pour les maisons situées hors des centres urbains (ex : dans l’arrière-pays de Bar, la région de Lustica ou autour de Podgorica), l’estimation repose sur :

  • La qualité du bâti (fondations, toiture, matériaux),

  • La surface du terrain et sa constructibilité éventuelle,

  • La connectivité (accès voiture, internet, commerces à proximité).

Une maison de 130 m² avec 800 m² de terrain, bien entretenue et proche de la mer, peut valoir entre 320 000 € et 450 000 €, selon le secteur et la demande. Mais une maison mal isolée ou sans permis de construire clair peut voir sa valeur chuter de 20 à 30 %.

 

Spécificités des biens atypiques (lofts, maisons de village, résidences d’architecte)

Les biens atypiques — granges rénovées, lofts avec vue imprenable, maisons d’architecte dans les montagnes — sont difficiles à estimer avec les méthodes classiques.

Leur valeur dépend :

  • De leur unicité,

  • De leur architecture et matériaux,

  • Du profil de la cible (acheteurs étrangers, investisseurs locatifs, amoureux du patrimoine).

Exemple : un loft contemporain de 120 m² à Herceg Novi, avec terrasse suspendue et vue panoramique sur la baie, pourrait atteindre 4 000 à 6 000 €/m², alors que les standards locaux tournent autour de 2 500 €/m². L’intervention d’un expert est souvent recommandée pour ce type de bien.

 

Estimation de biens loués ou en indivision

Un bien occupé par un locataire ou détenu en indivision nécessite une approche spécifique :

  • Le type de bail (annuel, saisonnier, usage mixte),

  • Le montant du loyer et sa régularité,

  • Le profil du locataire (âge, durée d’occupation, stabilité),

  • Les droits de préemption éventuels.

Un appartement loué à l’année, avec un bon locataire et un bail sécurisé, conserve une bonne valeur. En revanche, un bien avec un bail en cours peu rentable, ou un locataire difficile à faire partir, peut subir une décote de 10 à 25 %.

De même, un bien en indivision (héritage non partagé, propriété entre plusieurs familles…) peut compliquer la revente. Les acheteurs potentiels prennent en compte la complexité juridique, ce qui baisse mécaniquement la valeur estimée.

FAQ

Comment obtenir une estimation immobilière gratuite mais fiable au Monténégro ?

La plupart des agences locales proposent une estimation de bien immobilier au Monténégro gratuite, surtout dans le cadre d’un mandat de vente. Il est recommandé de croiser plusieurs avis professionnels et de faire visiter le bien sur place, car les spécificités comme la vue, l’orientation ou l’état ne sont pas visibles via les outils en ligne.

Combien de temps une estimation reste-t-elle valable ?

Une estimation d'un bien immobilier est valide en général 3 à 6 mois, notamment sur un marché dynamique comme le Monténégro. Elle doit être réactualisée si le bien n’est pas vendu, ou si des modifications de contexte (nouveaux projets, évolution de la demande) surviennent.

Pourquoi deux professionnels donnent-ils parfois des estimations différentes ?

Les écarts s’expliquent souvent par la stratégie commerciale (optimiste vs réaliste), ou par une lecture différente des atouts du bien (vue, standing, rareté). Il est essentiel de demander des justifications concrètes et des références comparables.

Peut-on estimer un bien sans révéler l’adresse ?

Non. L’adresse exacte est cruciale pour toute estimation fiable de bien immobilier au Monténégro. Elle permet d’évaluer précisément la vue, l’environnement immédiat, la copropriété, et la proximité des commodités.

Une estimation peut-elle être contestée dans un cadre légal ?

Oui. Dans le cadre d’une succession, d’un divorce ou d’un litige, une estimation peut être contestée via une contre-expertise indépendante. Il est fortement recommandé d’obtenir un rapport d’estimation écrit et argumenté, surtout pour les biens à fort enjeu patrimonial.



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Pour plus d'informations, consultez le site officiel du gouvernement du Monténégro.

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